Romina Pedroli brille dans un somptueux solo La patte de Noemi Lapzeson griffe ce moment de danse à voir aux Eaux-Vives
benjamin chaix Cette Å"uvre, courte mais intense, s'appelle Eidos (forme définie).Peu importe le titre, puisque le solo de Romina Pedroli ne raconte rien de particulier.Ce n'est qu'un puissant moment de danse, griffé par la mère noble de la chorégraphie contemporaine genevoise, j'ai nommé Noemi Lapzeson. Toujours à la page, la grande artiste au merveilleux charisme a souhaité faire collaborer deux jeunes maîtres du son électrique, un vidéaste et une danseuse.Ce sont respectivement Gabriel Scotti et Vincent Hänni, Alexandre Simon, et la belle Romina Pedroli, qu'il a fallu aller chercher à Belfast (voir nos éditions du 17 février).Les lumières, très soignées, sont de Jean-Michel Broillet. Tout cela pour une petite heure de mouvement pur, qui commence frénétiquement pour la danseuse.Comme si Romina voulait se débarrasser d'une guêpe prise dans sa chevelure.Cette agitation d'allure panique prépare l'apaisement qui suit.La beauté du mouvement trace alors la voie à suivre.Dos à la salle, en équilibre sur un seul pied, Romina laisse parler ses bras nus et plus rien d'autre ne compte. Des images en noir et blanc défilent, s'affolent, environnent la danseuse sans l'occulter.Penchés sur leurs guitares, les musiciens font varier le son.Le spectacle se termine après l'apparition fugitive d'une jupe longue verte, très lapzesonienne, non sans un dernier fracas qui n'empêche pas Romina de revenir, rayonnante, pour les saluts.Le sens du spectacle de Noemi Lapzeson et les talents conjugués de tous font de ce solo une création de grande classe. «Eidos (forme définie)».Une petite heure de danse pure.(Carole Parodi) .benjamin chaix Cette Å"uvre, courte mais intense, s'appelle Eidos (forme définie). Peu importe le titre, puisque le solo de Romina Pedroli ne raconte rien de particulier. Ce n'est qu'un puissant moment de danse, griffé par la mère noble de la chorégraphie contemporaine genevoise, j'ai nommé Noemi Lapzeson. Toujours à la page, la grande artiste au merveilleux charisme a souhaité faire collaborer deux jeunes maîtres du son électrique, un vidéaste et une danseuse. Ce sont respectivement Gabriel Scotti et Vincent Hänni, Alexandre Simon, et la belle Romina Pedroli, qu'il a fallu aller chercher à Belfast (voir nos éditions du 17 février). Les lumières, très soignées, sont de Jean-Michel Broillet. Tout cela pour une petite heure de mouvement pur, qui commence frénétiquement pour la danseuse. Comme si Romina voulait se débarrasser d'une guêpe prise dans sa chevelure. Cette agitation d'allure panique prépare l'apaisement qui suit. La beauté du mouvement trace alors la voie à suivre. Dos à la salle, en équilibre sur un seul pied, Romina laisse parler ses bras nus et plus rien d'autre ne compte. Des images en noir et blanc défilent, s'affolent, environnent la danseuse sans l'occulter. Penchés sur leurs guitares, les musiciens font varier le son. Le spectacle se termine après l'apparition fugitive d'une jupe longue verte, très lapzesonienne, non sans un dernier fracas qui n'empêche pas Romina de revenir, rayonnante, pour les saluts. Le sens du spectacle de Noemi Lapzeson et les talents conjugués de tous font de ce solo une création de grande classe.ARTICLES À LA MÊME DATE - 24/02/2006
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